Bastille Vichy
Il faisait 0° cette nuit-là, la marée des voyageurs de l'ombre s'étiolait sur la luisante chaussée. Quatre heures du matin. Les bus nictalopes rodaient dans Paris - mais dans l'abri l'attente se prolongeait. Le froid.
Dans la main, un Figaro.
La nuit avait été belle, ronde, entière, festive, et beaucoup plus alcoolisée que la plus alcoolisée de tes copines. La nuit avait commencé à 16:00, ouverture d'un cycle majestueux et solaire où la boisson s'était levée, les corps avaient accueilli en cette occasion d'adieu d'études l'érection panachée de la Reine de Toutes les Rébous. Ti-punchs et ti-whiskys avaient fait le lit de la Vodka Martini, l'année était finie.
Dans la main, un Figaro.
Il était beau cette nuit-là, le Paris by Night contemplé jusqu'à l'abri. Beau comme une libération, beau comme l'air glacé autour des lampadaires.
Toute cette froide beauté attendait qu'on la réchauffe.
Dans la main, un Figaro.
Dans la tête, un éclair.
Le Figaro fut fait boule, l'allumette fut faite flamme.
La boule se tordit, la couverture de Dassault-Journal noircit.
La flamme monta, belle, simple, brillante au fond du caniveau à peine dégelée.
Un bruit de moto détourna un instant les regards. Une voix, claire comme un Kenny avant la mort. "Bwhhehwhwhe"
- pardon?
L'Affaire venait de naître.
Le bruit, c'était Poncherello et Baker, blancs motards aux espoirs de justicier.
"VOUS LE PRENEZ COMME CA???!! BOUGEZ PAS VOUS ALLEZ VOIR" - Ponch descend, zorro casqué.
"ÉTEIGNEZ CET INCENDIE IMMÉDIATEMENT", hurla le chevalier blanc, pointant du doigt les trois flammèches de papier noirci se consumant dans le caniveau.
On ne frappe pas un mort à terre. Je me refusais intérieurement à fouler du pied le Figaro déjà bien tibétisé, et puis surtout, je ne tenais pas à souiller le soulier.
"- meuh non, regardez, ça s'éteint tout seul"
Le CHIPS s'avança, laissant apparaître son regard vide comme un terrier de blaireau taxidermié. La main gantée se saisit du col, le tire, le secoue :
"À QUI TU CROIS PARLER TU ÉTEINS CA TOUT DE SUITE"
- non. Et je n'aime pas trop ce ton.
Fatales paroles, le blanc blaireau se fit Team America.
"Tu crois quoi que t'es tout permis c'est ça?!! Tu suis pas l'actualité, là! Tu mets le feu à la route et à un abribus! Tu refuses d'obtempérer! Tu vas voir! TU VAS VOIR!!! HOP, PALPATION, PAPIERS, VIDE TES POCHES".
Un face à face commença, mes poches se vidaient, la bouche du Zorro se remplissait d'une morale mi-lénine, mi-fiente. "TU CROIS QUE T'AS DES DROITS?! AVEC TON PETIT SOURIRE TU TE CROIS SUPÉRIEUR C'EST CA? Mais moi je peux te POURRIR, tu empestes l'alcool, hop, IPM, je te coffre, dans 48h tu sors avec un casier dépucelé". Contemplant lentement la carte d'étudiant tout juste saisie, le vengeur se voulut albatros spirituel descendant des nuées "t'es en école de commerce supérieure alors tu te crois supérieur, hein? Tu vas voir ça va être la fête pour trouver un job avec un casier d'alcoolique pyromane". Mais ses bottes de flics l'empêchent de voler. "Non. En revanche, ça semble vous exciter".
À cet instant, ma tête se tourna sur ma gauche, en un geste d'espoir du retour à la Raison aurait dit Kundera, pour m'adresser à Baker/Bernardo, le gros blanc muet potentiellement censé jouer le rôle du bon. "Je sens que votre collègue trouve tout ça aussi absurde que moi, je n'ai commis aucune infraction, j'ai simplement refusé d'éteindre avec ma chaussure une feuille de papier journal déjà consumée. J'ai aussi demandé ce que c'est que IMP parce que ça ressemble à une lettre près à quelque chose de connu, mais j'ai beau tout connaître, IMP, je connais pas".
Mais Bernardo était plutôt Judas.
"Toi, ça y est, tu m'as saoulé, hop, garde à vue". La petite cibi de cet homme qui aurait si bien fait le camionneur crépita, les sirènes des motos furent mises en joie, toutes les bêtes mécaniques des flics d'opérette se frottaient les orteils en chantant aux étoiles. Il y aurait à manger ce soir.
Enter le camion flic. Quatre hommes de plus, la Dream Team prenait forme. On sent son bras remonter dans son dos, les poignets qui craquent, les menottes sont mes nouvelles amies.
Sur la chaussée, mon pull et mon sac, rempli de tous mes cours, d'une sacoche, de quelque matériel informatique. "Vous l'aviez pas au moment de l'interpellation, il reste là".
Projection dans la camionette glacée. À peine le temps de balbutier un "votez sarkozy..." adressé aux quelques spectateurs paralysés par le froid et la situation.
Direction la Bastille. En 900m, 9 feux grillés, sans sirènes. Les 2 accompagnants arrières, paumés comme des joueurs de sudoku sans leur grille, me regardent en se demandant qu'est-ce qui avait pu se passer, mais probablement aussi, sans trop se poser de question.
Arrivée. Pièce glaciale. Reprise de la morale. "Vous êtes en état d'ivresse. Ivresse Publique Manifeste. Z'allez prendre cher."
Soutenant difficilement un regard de plus en plus haineux, les épaulettes implantées dans ses hémisphères cérébraux laissent un instant la place à un léger doute. "Vous savez, hein, c'est tombé sur vous, c'est comme ça" -"il n'y avait plus de flammes, j'ai obtempéré à tout ce que vous avez dit, je n'ai rien à faire ici" - "non mais peu importe les flammes, vous pouvez pas me parler comme ça, c'est pour ça que vous êtes ici".
Le retour du vouvoiement fit figure d'une large ouverture de cuisse dans laquelle je me précipitai. "Vous êtes en train de dire qu'il n'y a pas de délit qualifié. Cette procédure est nulle. Je n'ai rien à faire ici".
Flottement. L'homme va s'entretenir avec ses collègues, qui quittent difficilement leur partie de Tétris (le Martiniquais), la lecture du Canard Enchaîné (un grand roux - "Tu es vwaiment le seul flic que je connaisse qui lit le Canawd", nota le martiniquais) et leur sudoku à 4 cases (une tentative de fille).
Un éthylomètre est avancé. La machine mesure 0,35g d'alcool/litre de sang, performance incontestable d'un organisme ayant bu sans interruption pendant 12h et capable de produire le chiffre de consommation d'un verre de vin.
Ca ne suffit pas. Hôpital médico-judiciaire pour vérifier que je suis internable. Un grand noir s'enferme avec moi, Méthode Cauet Style, bip bip rapides, "ah lala, vous êtes twès énewvé". Récit rapide de l'histoire. "Je sais bien, c'est absuwde, mais le mieux, c'est de wester coool". Retour des flics, malheureux de quitter eurosports et le résumé de foot du jour. Re-camion, menotté à saigner, trimballé à coups de feu rouge cramé. "Vous êtes quatre réglementairement?", fis-je pour lancer le dialogue. Le jeune flic conscient de ses limites réfléchit un instant en face de moi. "Oh, non. Parfois plus, parfois moins". Ouverture de la vitre du conducteur. Hurlement. "On ne répond pas à ses questions". -"et aux feux rouges, on est pas censés s'arrêter?" La vitre se referme.
De nouveau cellule. Il faut tout vider. Il faut enlever les lacets des chaussures. Il faut se mettre à poil. Par rapport à Orange Mécanique, rien de très différent, simplement pas de lampe dans le cul.
La cellule.
Quatre pieds en largeur, six pieds en longueur. Un coin chiotte, qui est aux chiottes ce qu'un vomis d'hépatique est à la gastronomie. Moucherons. Néon.
La porte se referme, bruit de clef fort-boyardien. "Attendez-là". "Combien de temps?" "Attendez-là, on vous dit".
Aucune mesure du temps. Silence.
Les murs sont blancs, pas encore vraiment sales, simplement lisses de saleté. Une paillasse est adossée au mur, ressemblant à un matelas de gym.
Il n'y a rien, rien nul part, le vide et une porte fermée, épaisse.
Siffler l'international pour faire passer le temps.
Compter les pas.
9417 au total, faits en rond sous l'oeil de la caméra.
Soit 2h30 de détention.
En 9417 pas de détention, on saisit très rapidement les problèmes fondamentaux de la privation de liberté. Le vide. L'odeur. Le regard de la caméra. Continuer à s'entêter. Marcher, siffler.
9416... 9417...
Un homme au regard benêt s'avance enfin.
Benêt, presque sympathique.
"ça a l'air d'aller?"
La taule, la thérapie qui vous donne bonne mine.
Vérification de l'alcoolémie : 0,01g, nouveau record de dissipation.
"Oh, bon, ben, désolé, hein, mais vous savez, l'actualité..."
Malaise dans la culture. "C'est l'actualité qui met les gens en taule sans raison?"
Récupération des affaires. Bye bye sacoche, on t'aimait bien. Mais en cadeau : une contravention sans amende pour "Ivresse Publique Manifeste". La plainte pour outrage à agent a été retirée.
Signez ici. Vous êtes libre.
Dehors, Bastille verglacée luit des premiers rayons du soleil.
La forteresse n'est plus.
Les idiots restent.
Mourcil,
Débastillé
Playlist : Wu-Tang Clan - Wu-Tang Clan ain't nuthin' ta f* wit
Dans la main, un Figaro.
La nuit avait été belle, ronde, entière, festive, et beaucoup plus alcoolisée que la plus alcoolisée de tes copines. La nuit avait commencé à 16:00, ouverture d'un cycle majestueux et solaire où la boisson s'était levée, les corps avaient accueilli en cette occasion d'adieu d'études l'érection panachée de la Reine de Toutes les Rébous. Ti-punchs et ti-whiskys avaient fait le lit de la Vodka Martini, l'année était finie.
Dans la main, un Figaro.
Il était beau cette nuit-là, le Paris by Night contemplé jusqu'à l'abri. Beau comme une libération, beau comme l'air glacé autour des lampadaires.
Toute cette froide beauté attendait qu'on la réchauffe.
Dans la main, un Figaro.
Dans la tête, un éclair.
Le Figaro fut fait boule, l'allumette fut faite flamme.
La boule se tordit, la couverture de Dassault-Journal noircit.
La flamme monta, belle, simple, brillante au fond du caniveau à peine dégelée.
Un bruit de moto détourna un instant les regards. Une voix, claire comme un Kenny avant la mort. "Bwhhehwhwhe"
- pardon?
L'Affaire venait de naître.
Le bruit, c'était Poncherello et Baker, blancs motards aux espoirs de justicier.
"VOUS LE PRENEZ COMME CA???!! BOUGEZ PAS VOUS ALLEZ VOIR" - Ponch descend, zorro casqué.
"ÉTEIGNEZ CET INCENDIE IMMÉDIATEMENT", hurla le chevalier blanc, pointant du doigt les trois flammèches de papier noirci se consumant dans le caniveau.
On ne frappe pas un mort à terre. Je me refusais intérieurement à fouler du pied le Figaro déjà bien tibétisé, et puis surtout, je ne tenais pas à souiller le soulier.
"- meuh non, regardez, ça s'éteint tout seul"
Le CHIPS s'avança, laissant apparaître son regard vide comme un terrier de blaireau taxidermié. La main gantée se saisit du col, le tire, le secoue :
"À QUI TU CROIS PARLER TU ÉTEINS CA TOUT DE SUITE"
- non. Et je n'aime pas trop ce ton.
Fatales paroles, le blanc blaireau se fit Team America.
"Tu crois quoi que t'es tout permis c'est ça?!! Tu suis pas l'actualité, là! Tu mets le feu à la route et à un abribus! Tu refuses d'obtempérer! Tu vas voir! TU VAS VOIR!!! HOP, PALPATION, PAPIERS, VIDE TES POCHES".
Un face à face commença, mes poches se vidaient, la bouche du Zorro se remplissait d'une morale mi-lénine, mi-fiente. "TU CROIS QUE T'AS DES DROITS?! AVEC TON PETIT SOURIRE TU TE CROIS SUPÉRIEUR C'EST CA? Mais moi je peux te POURRIR, tu empestes l'alcool, hop, IPM, je te coffre, dans 48h tu sors avec un casier dépucelé". Contemplant lentement la carte d'étudiant tout juste saisie, le vengeur se voulut albatros spirituel descendant des nuées "t'es en école de commerce supérieure alors tu te crois supérieur, hein? Tu vas voir ça va être la fête pour trouver un job avec un casier d'alcoolique pyromane". Mais ses bottes de flics l'empêchent de voler. "Non. En revanche, ça semble vous exciter".
À cet instant, ma tête se tourna sur ma gauche, en un geste d'espoir du retour à la Raison aurait dit Kundera, pour m'adresser à Baker/Bernardo, le gros blanc muet potentiellement censé jouer le rôle du bon. "Je sens que votre collègue trouve tout ça aussi absurde que moi, je n'ai commis aucune infraction, j'ai simplement refusé d'éteindre avec ma chaussure une feuille de papier journal déjà consumée. J'ai aussi demandé ce que c'est que IMP parce que ça ressemble à une lettre près à quelque chose de connu, mais j'ai beau tout connaître, IMP, je connais pas".
Mais Bernardo était plutôt Judas.
"Toi, ça y est, tu m'as saoulé, hop, garde à vue". La petite cibi de cet homme qui aurait si bien fait le camionneur crépita, les sirènes des motos furent mises en joie, toutes les bêtes mécaniques des flics d'opérette se frottaient les orteils en chantant aux étoiles. Il y aurait à manger ce soir.
Enter le camion flic. Quatre hommes de plus, la Dream Team prenait forme. On sent son bras remonter dans son dos, les poignets qui craquent, les menottes sont mes nouvelles amies.
Sur la chaussée, mon pull et mon sac, rempli de tous mes cours, d'une sacoche, de quelque matériel informatique. "Vous l'aviez pas au moment de l'interpellation, il reste là".
Projection dans la camionette glacée. À peine le temps de balbutier un "votez sarkozy..." adressé aux quelques spectateurs paralysés par le froid et la situation.
Direction la Bastille. En 900m, 9 feux grillés, sans sirènes. Les 2 accompagnants arrières, paumés comme des joueurs de sudoku sans leur grille, me regardent en se demandant qu'est-ce qui avait pu se passer, mais probablement aussi, sans trop se poser de question.
Arrivée. Pièce glaciale. Reprise de la morale. "Vous êtes en état d'ivresse. Ivresse Publique Manifeste. Z'allez prendre cher."
Soutenant difficilement un regard de plus en plus haineux, les épaulettes implantées dans ses hémisphères cérébraux laissent un instant la place à un léger doute. "Vous savez, hein, c'est tombé sur vous, c'est comme ça" -"il n'y avait plus de flammes, j'ai obtempéré à tout ce que vous avez dit, je n'ai rien à faire ici" - "non mais peu importe les flammes, vous pouvez pas me parler comme ça, c'est pour ça que vous êtes ici".
Le retour du vouvoiement fit figure d'une large ouverture de cuisse dans laquelle je me précipitai. "Vous êtes en train de dire qu'il n'y a pas de délit qualifié. Cette procédure est nulle. Je n'ai rien à faire ici".
Flottement. L'homme va s'entretenir avec ses collègues, qui quittent difficilement leur partie de Tétris (le Martiniquais), la lecture du Canard Enchaîné (un grand roux - "Tu es vwaiment le seul flic que je connaisse qui lit le Canawd", nota le martiniquais) et leur sudoku à 4 cases (une tentative de fille).
Un éthylomètre est avancé. La machine mesure 0,35g d'alcool/litre de sang, performance incontestable d'un organisme ayant bu sans interruption pendant 12h et capable de produire le chiffre de consommation d'un verre de vin.
Ca ne suffit pas. Hôpital médico-judiciaire pour vérifier que je suis internable. Un grand noir s'enferme avec moi, Méthode Cauet Style, bip bip rapides, "ah lala, vous êtes twès énewvé". Récit rapide de l'histoire. "Je sais bien, c'est absuwde, mais le mieux, c'est de wester coool". Retour des flics, malheureux de quitter eurosports et le résumé de foot du jour. Re-camion, menotté à saigner, trimballé à coups de feu rouge cramé. "Vous êtes quatre réglementairement?", fis-je pour lancer le dialogue. Le jeune flic conscient de ses limites réfléchit un instant en face de moi. "Oh, non. Parfois plus, parfois moins". Ouverture de la vitre du conducteur. Hurlement. "On ne répond pas à ses questions". -"et aux feux rouges, on est pas censés s'arrêter?" La vitre se referme.
De nouveau cellule. Il faut tout vider. Il faut enlever les lacets des chaussures. Il faut se mettre à poil. Par rapport à Orange Mécanique, rien de très différent, simplement pas de lampe dans le cul.
La cellule.
Quatre pieds en largeur, six pieds en longueur. Un coin chiotte, qui est aux chiottes ce qu'un vomis d'hépatique est à la gastronomie. Moucherons. Néon.
La porte se referme, bruit de clef fort-boyardien. "Attendez-là". "Combien de temps?" "Attendez-là, on vous dit".
Aucune mesure du temps. Silence.
Les murs sont blancs, pas encore vraiment sales, simplement lisses de saleté. Une paillasse est adossée au mur, ressemblant à un matelas de gym.
Il n'y a rien, rien nul part, le vide et une porte fermée, épaisse.
Siffler l'international pour faire passer le temps.
Compter les pas.
9417 au total, faits en rond sous l'oeil de la caméra.
Soit 2h30 de détention.
En 9417 pas de détention, on saisit très rapidement les problèmes fondamentaux de la privation de liberté. Le vide. L'odeur. Le regard de la caméra. Continuer à s'entêter. Marcher, siffler.
9416... 9417...
Un homme au regard benêt s'avance enfin.
Benêt, presque sympathique.
"ça a l'air d'aller?"
La taule, la thérapie qui vous donne bonne mine.
Vérification de l'alcoolémie : 0,01g, nouveau record de dissipation.
"Oh, bon, ben, désolé, hein, mais vous savez, l'actualité..."
Malaise dans la culture. "C'est l'actualité qui met les gens en taule sans raison?"
Récupération des affaires. Bye bye sacoche, on t'aimait bien. Mais en cadeau : une contravention sans amende pour "Ivresse Publique Manifeste". La plainte pour outrage à agent a été retirée.
Signez ici. Vous êtes libre.
Dehors, Bastille verglacée luit des premiers rayons du soleil.
La forteresse n'est plus.
Les idiots restent.
Mourcil,
Débastillé
Playlist : Wu-Tang Clan - Wu-Tang Clan ain't nuthin' ta f* wit
1 commentaire:
Si nous étions certains que Dieu vote UMP, j'aurais envie de dire que toute cette aventure sent la punition divine à plein nez.
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