12 février 2007

Apocalypto ; Mel Gibson, 2006

Genre : documentaire animalier

Point de vue / images du monde :

Apocalypto est une reconstitution de la chaîne alimentaire au XVIe siècle. Les indiens mangent le tapir. Ils sont capturés et bouffés par des Mayas. Qui seront capturés par les conquistadors qui débarquent sur la plage dans le dernier plan du film.
Synopsis intéressant, donc qui permet au film d'atteindre une vérité proche du documentaire animalier. Disons de faux documentaire animalier, avec un acteur dans le rôle du Jaguar, de la Tortue, ou du Boss de Street Fighter.
À la Gibson, le film est une longue douleur physique ponctuée de cruauté. À l'écran, il y a toujours quelqu'un qui souffre : une flèche dans le bras, un égorgement, un pique-nique de jaguar, un éviscéré, un décapité, un accouchement à la mamma mia, etc.
La moralité pourrait être qu'ilil faut souffrir pour être un héros, même sans public, ou bien que la déforestation, c'est pas si mal finalement.

À saluer en tout cas : la performance de Gibson. Ressusciter une langue morte au cinéma pour faire dire à des indiens en string : je vais te tuer fils de pute.


Structure :
1. Le paradis, ode à la nature couillue
2. La capture, ode à la viande fraîche
3. La fuite, Predator vs. Rambo, ode aux p'tits malins

Avec entre la phase 2 et 3 l'éclipse, qui est le pivot du film


Citations :
Jaguar Paw: I am Jaguar Paw


[after a snake has bitten one of them]
Middle Eye: He's fucked.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Parce que je trouve que ce blog manque cruellement de commentaires malgré une qualité inégalée dans les mots comme dans l'image, parce que Apocalypto est la meilleure farce du jaguar dévoreur de cerveau acoquiné avec un sauvageon qui a de belles fesses pleine de boue, j'ajoute à votre Orbite ces quelques lignes en votre honneur, dear Soustache, dear Mourcil. Skål!