Congémaladie/Groundhog Day
Après une absence que certains auront trouvé longue, Soustache réapparait sur les ondes. Nous avons identifié l'origine du problème, chassé le pigeon qui avait nidifié sur l'antenne, et vous proposons un épisode inédit pour nous faire pardonner.
La Production
Aujourd'hui n'est que douleur. Bien heureusement, notre Etat-Papa a tout prévu. Pour les jours comme ça, il existe une chose miraculeuse, un don à la fois très petit et immense, un trésor caché, un îlot de liberté, une pendule cassée, un rideau qui s'ouvre, un monde oublié qui réapparaît. Pour les jours comme ça, l'Etat-Papa a prévu le Congémaladie.
Dans une temporalité stromboscopique, le Congémaladie est une pause, un moment où toutes les lumières s'allument, ou s'éteignent. Le Congémaladie, diront ceux qui me connaissent un peu, c'est, comme les Ass&Dick, constitué principalement d'une horizontalité éclairée par la lumière du jour, avec du sang dans les urines en plus... et la sensation extraordinaire que votre mal s'est mué en superpouvoir, celui d'arrêter le temps et de marcher entre les corps figés.
Quand le monde s'arrête, c'est l'occasion de se replonger dans le passé. Et de découvrir, avec une certaine stupéfaction, que TOUT EST DEJA ARRIVE. Tout ce que Soustache et Mourcil ont pu ressentir, vivre, découvrir depuis ces derniers mois, tout avait déjà été écrit. en Févriermars 2004. J'en avance pour preuve ces quelques bribes d'archives redécouvertes par Almonzo, l'architecte de Bagdad mais aussi l'archéologue de mes vies passées, encloses dans des tablettes d'avant 2005 (c'est dire) :
Févriermars 2004 contenait aussi en lui tous les germes des choses advenues par la suite, les décisions et résolutions qui devaient animer toute une vie. et toute une autre vie.
Il y eut aussi des insultes et bonnes phrases, à garder sous le coude, car amenées à resservir :
Puis des choses incompréhensibles, des oracles qui parlent probablement d'un futur qui reste à créer :
Dans une temporalité stromboscopique, le Congémaladie est une pause, un moment où toutes les lumières s'allument, ou s'éteignent. Le Congémaladie, diront ceux qui me connaissent un peu, c'est, comme les Ass&Dick, constitué principalement d'une horizontalité éclairée par la lumière du jour, avec du sang dans les urines en plus... et la sensation extraordinaire que votre mal s'est mué en superpouvoir, celui d'arrêter le temps et de marcher entre les corps figés.
Quand le monde s'arrête, c'est l'occasion de se replonger dans le passé. Et de découvrir, avec une certaine stupéfaction, que TOUT EST DEJA ARRIVE. Tout ce que Soustache et Mourcil ont pu ressentir, vivre, découvrir depuis ces derniers mois, tout avait déjà été écrit. en Févriermars 2004. J'en avance pour preuve ces quelques bribes d'archives redécouvertes par Almonzo, l'architecte de Bagdad mais aussi l'archéologue de mes vies passées, encloses dans des tablettes d'avant 2005 (c'est dire) :
Mourcil : tu sais ce qui ne va pas avec nous? on gère notre sentimentalité en kholkoziens, dans la crainte de la pénurie. Alors qu'en fait il y a plein de monde sur terre et que c'est L'ABONDANCE qui nous attent. Souste, je crois que je suis en train de faire le choix de l'abondance. (26.02.2004)
Mourcil : C'est comme si je tombais dans un grand gâteau à la Chantilly, mais très très lentement, de telle sorte que je tombe depuis hier soir sans choir.
Mourcil : j'ai l'impression d'avoir une vie certes géniale, mais pourrie aussi. (28.02.2004)
Févriermars 2004 contenait aussi en lui tous les germes des choses advenues par la suite, les décisions et résolutions qui devaient animer toute une vie. et toute une autre vie.
Mourcil : Faudrait que je bouge, en fait. à Berlin, à Tokyo ou que sais-je, avec plein de teufs tout ça (28.02.2004)
Mourcil : Veut plus de vie de couple. Veut une histoire de corps. je suis prisonnier de cette décennie pourrie...j'aurais été le Sex God des années 70!
Mourcil : Si on écrivait un roman à deux mains?
Soustache : à quatre
Mourcil : 4 semble faire beaucoup, non?
(...)
Mourcil : vais commencer à écrire des bouts de trucs, et ça évoluera comme ça devait évoluer. (03.03.2004)
Soustache : pour fêter ça, je me fais Gerry à 19h45.
Mourcil : What is Gerry? (03.03.2004)
Soustache : Je veux passer plus de temps à boire qu'à non-boire
Mourcil : J'ai une phrase parallèle dans ce genre, mais je la garde pour moi.
Soustache : mon petit doigt m'a soufflé la phrase interdite.
Il y eut aussi des insultes et bonnes phrases, à garder sous le coude, car amenées à resservir :
"anus boursouflé" /"verge variqueuse",
"Je sens que ça va être gracieux comme une mayonnaise de macdo", "
"je l'ai rangé au rayon gros con de mon supermarché intérieur",
"ça me troue le cul de tristesse",
"c'est de la merde de haut rang, ouais, c'est de la connerie impériale et du foutage de gueule passé à la feuille d'or!"
"Pas de 'tout ce que je veux c'est son bonheur', je vomis sur ce genre de phrases, je vomis du café et de la baguette tradition céréales!"
"Je n'ai plus envie de sauter par la fenêtre. C'est un grand pas en avant, si je puis dire"
Soustache : Je suis déconnectée de cette réalité qui n'est pas la mienne. Pour moi, Aristide restera toujours un perroquet qui n'a pourtant jamais existé. (20.02.2004)Ces quelques mots, pour conclure :
Soustache : un jour, on comprendra comment on peut scotcher une bouteille par terre. un jour (08.03.2004)
Mourcil : Chevelus nous resterons, échevelés du grand tapis!" (11.03.2004)
Mourcil : Beaucoup de choses ont changé dans ma tête ce mardi entre midi et midi trente.
Soustache : Et beaucoup de choses changeront entre maintenant et tout à l'heure.
Mourcil : bof.
Soustache : puis entre tout à l'heure et ce soir, entre ce soir et demain, entre demain et le jour de l'an de l'année 2008.
Mourcil : je sais, on a l'air idiot.
Soustache : idiots. (11.03.2004)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire